Ruth Castilla Mora / galerie

ruth castilla mora

transitions est une tentative dans laquelle on nous propose d'affiner le regard vers l’entre. Vers l’entrevu, vers le passage d’un état à un autre, d’un instant à un autre, mais aussi vers ce qu’il y a entre la forme et l’absence de forme, vers ce qui la traverse et la nourrit.

Ces œuvres nous invitent à voyager dans un monde aquatique, de lacs et de bassins, de lotus et de nénufars, où l’eau et l’encre se déploient et se fondent avec la lumière et l’espace, tout en créant des atmosphères évasives. Les encres et couleurs deviennent transparentes, les tons s’adoucissent, le silence a aussi sa place.

Paysages et atmosphère. Images chargées d'eau, dans lesquelles les éléments naturels se fondent avec l'espace.

Les limites disparaissent, plein et vide s’entrelacent imprégnés de formes possibles.

États émotionnels qui évoquent des rythmes, des espaces atmosphériques et de la lumière sont transformés dans un flux organique qui anime les formes.

Chercher de la musique à travers les choses, chercher les choses à travers la musique.

Entrevisions, rythmes qui traversent les formes, cadences dispersées sur le papier.

À travers les plis du papier, comme si l’on observait un mur en ruines, les formes surgissent, apparaissent ou disparaissent tout en créant des mondes.

La puissance expressive du trait, comprendre sa vivacité, ses qualités et son intégration dans l'espace a été une merveilleuse introduction à l'univers esthétique de l'Extrême-Orient. Espace, trait et dynamisme qui participent des pulsions de la vie.

Études des œuvres de grands maîtres.

Suivre ses traits, ses compositions, ses émotions, s'imprégner de ses qualités humaines. Les accompagner de près ou se’n inspirer d’une façon plus libre.

Des gouttes, des masses, des traits. Rythmes sans forme qui évoquent des paysages, qui ouvrent ou ferment des espaces, tracent des pulsions. Œuvres plus spontanées, dans lesquelles l'encre déploie sa capacité à évoquer.

Des études sur des éléments naturels et des paysages.

Vivre, sentir et comprendre la nature en s’intégrant à elle, se fondre avec elle à travers le pinceau.

Cette série d'œuvres surgissent des paysages évoqués par certaines pierres volcaniques, poreuses, les pierres de Banyoles, dans les creux desquelles tend à se développer de la mousse. En les regardant de près, nous voyons comment les formes apparaissent, jusqu'à ce que l’on sent l'univers palpiter.

Des paysages qui émergent parmi le l’empreinte (grattage) des écorces d’arbre à l'encre sur papier. Leur fissures, leurs plis, leurs blessures tissent des espaces, forment des images, tout en tramant des possibilités.